La machine de mes rêves les plus fous

[Ou comment trouver mille ans plus tard la solution à tous mes problèmes !]

Coucou tout le monde !

J’avais envie de partager ma joie avec vous d’avoir trouvé THE machine parfaitement parfaite, l’investissement de choix à faire pour que Kapsala connaisse une nouvelle vague d’efficacité. Vous ne le savez peut-être pas, mais je gère actuellement un stage (qui me prend déjà 40 heures par semaine, sans compter le temps de transport donc on peut aller jusque 45 heures au total) dans une chouette start-up innovante, ainsi qu’un autre projet entrepreneurial en parallèle. J’investis dans ce dernier mes débuts de matinée, pauses repas et trois à quatre soirées en semaine. Dans cette organisation, il ne me reste que le weekend pour Kapsala, et parfois, vous savez quoi ? Malgré ma passion dévorante, il m’arrive d’avoir la FLEMME. Si si, je vous assure.

J’adore concevoir les dessins. OK. J’adore broder. Ça, vous le savez déjà, c’est le nerf du projet. J’adore aussi assembler le porte-clés, c’est-à-dire faire le point de couture extérieur pour accrocher l’anneau ou le ruban, réunir les deux moitiés du porte-clés et mettre ce petit rembourrage si sympa. Mais ya un truc que je n’aime pas, mais pas du tout. C’est long, c’est chiant, je dois m’y reprendre plusieurs fois parfois donc je perds de la matière, et le résultat n’est jamais parfait au millimètre près. *Roulements de tambour*…  Je suis en train de vous parler de découper le simili cuir.

Mais quelle horreur. Dieu que je déteste ça. Je vais briser le mythe : non, je suis désolée, mes carrés ne sont jamais parfaitement carrés. Même avec l’équerre la plus parfaite, même avec un soin apporté au tracé et au découpage que j’aimerais aussi précis que mes anciennes expériences en laboratoire réglées à la molécule près, non, deux carrés que je découpe dans les exactes mêmes conditions ne se superposent pas parfaitement. Et ça m’énerve. Pourquoi ? Parce que c’est une tâche longue, que je n’aime pas et dont les résultats ne sont pas à la hauteur de les efforts fournis. Ah oui pardon, je l’avais déjà dit.

Alors j’ai cherché, cherché, auprès de mon ami Google. Je me disais qu’il y avait forcément un appareil quelconque, un massicot magique, une presse idéale, bref un outil peu importe lequel, pour m’aider dans cette tâche rebutante. Même s’il fallait aller le chercher sur la Lune, j’y serais allée volontiers. J’ai tenté plein de mots-clés aussi variés et pertinents avec ma recherche que complètement inutiles. Alors pendant un moment, j’ai laissé tomber cette recherche. Ouais. J’en avais ras-le-bol de tomber sur des emporte-pièces prévus pour le vrai cuir uniquement, qui servent à faire des petits trous de quelques millimètres. Rien à voir avec la choucroute. Moi ce que je voulais, pour faire simple, c’est une découpe rapide et parfaite de carrés de cinq centimètres de côté, voire des ronds et des coeurs.

Et là, des lustres plus tard, la vie m’a envoyé un signe. L’univers a entendu ma demande et y a répondu.

Plus concrètement, c’est un post Facebook qui m’a envoyé ma solution là, comme ça, sur un joli plateau. Il faut toujours rester connecté aux autres je pense, on s’inspire les uns les autres, on s’aide, on se donne des idées. Même sans le vouloir. En ce magnifique et merveilleux 23 janvier 2019, jour de la Saint Barnard entre autres, j’ai eu la chance inouïe de lire la petite annonce de “Do l’a fée”, une talentueuse créatrice d’accessoires textiles de l’île de La Réunion. Franchement, allez voir sa page, ses oeuvres sont magnifiques. Dominique, de son prénom, avait publié un post qui devait s’intituler quelque chose comme “Bonjour les Do l’a fans ! Etant donné que je ne m’en sers plus beaucoup, je mets en vente ma Caméo 3 Silhouette, avec lame de découpe, 1000 tissus, velours et vinyles, patati patata, voili voilà”.

Vous aurez remarqué que j’adore les gifs.

Là, j’ai senti l’truc. Une machine qui ressemble à une imprimante en photo, une histoire de lame de découpe. Ça sentait fichtrement bon, tout ça. Google, Facebook, Youtube : j’ai tapé “Caméo 3” partout où j’ai pu dans des barres de recherche. Et la vérité a éclaté mes amis : OUI, c’était la machine que je cherchais depuis la nuit des temps ! Un genre de grand boîtier dans lequel on met son papier / son tissu / son ce qu’on veut parmi une centaine de matières compatibles (dont le simili cuir, ouiiiiiiii), on lui dit quelle forme on veut grâce à un logiciel pour ordinateur, et avec un peu de talent, TADAAAM ! Ce bijou vous découpe parfaitement et rapidement ce que vous lui avez dit de faire :

Bon, apparemment la prise en main n’est pas si simple, j’imagine qu’il y a des ratés au début, mais voilà : ça existe. Quel pied. Merci Do l’a fée d’avoir voulu vendre ta Caméo, ça a changé ma vie. Plus qu’à vendre un rein pour l’acquérir, et je ne serais plus frustrée d’imaginer mes weekends rimer avec découpage de simili cuir <3

Delphine

 

PS : le projet de la start-up innovante chez laquelle je travaille s’appelle Mellisphera, n’hésitez pas à venir faire un tour sur notre site, ya aussi nos pages LinkedIn et Facebook. Je participe aux démarches commerciales et marketing pour déployer notre solution connectée pour l’apiculture 😀

PS2 : mon autre projet entrepreneurial de cœur – qui m’offre notamment beaucoup de travail d’équipe, facteur qui me manque dans mon projet Kapsala – est relié au groupe Facebook “Destination Soi-Même”, n’hésitez pas à m’envoyer un petit mot et à demander votre adhésion si vous souhaitez le découvrir !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *